
Le secteur de l’hôtellerie entrevoit enfin le bout du tunnel, y compris les établissements franciliens particulièrement touchés par les deux années de crise sanitaire. Les perspectives se révèlent positives avec 71 % des Français qui ont prévu de voyager cet été, même si pour de nombreux professionnels, 2022 sera une année de transition avant un retour attendu en 2023, au niveau d’avant-crise.
Alors que de nombreux hôteliers préparent leur saison estivale et que l’activité reprend, la pénurie de personnel se fait encore davantage sentir. Le dernier baromètre BMO de Pôle emploi fait état de plus de 360 000 postes à pourvoir en hôtellerie-restauration, avec certaines régions où le manque de personnel est particulièrement criant. La récente revalorisation des salaires n’a pas suffi à endiguer le manque d’attractivité du secteur. Les professionnels réfléchissent à de nouveaux leviers comme l’aménagement des horaires, des conditions d’hébergement plus qualitatives pour les saisonniers. Comme le souligne Richard Ginioux, le nouveau directeur général de Ferrandi Paris, l’adaptation des CHR est indispensable, par exemple, pour proposer des activités lors des temps de coupures lorsque celles-ci ne peuvent être évitées. L’implication de tous les acteurs de la filière – CHR, acteurs institutionnels, organisations professionnelles et écoles hôtelières – est plus que jamais indispensable pour reconquérir les salariés.
Autre défi qui attend les hôteliers ces prochaines années, savoir surprendre le client et se réinventer en apportant une atmosphère singulière à son
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